Qui suis-je ?

C’est à la suite de demandes répétées que j’ai décidé de vous parler un peu de moi.
Je suis très fier de ce que je suis devenu aujoud’hui. D’ailleurs un des plus beau compliments que j’ai reçu vient de ma mère : « Et pourtant, ce n’était pas gagné ! »

Qui suis-je ?

dan-leconteurMon véritable nom est : Dan…
Pourquoi Dan Leconteur ?
Le mot « simple » est pour moi le mot le plus important de la langue française… et je n’ai pas trouvé plus… simple !
Mon métier est : « Colporteur de mots« .
J’ai écrit mon premier spectacle en octobre 2003.

Je suis le second d’une famille de six enfants.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été révolté… et tout petit déjà je le faisais savoir. D’après ma mère, ça a commencé bien avant mes premiers souvenirs.
Dire que j’ai eu une enfance difficile ?… Disons qu’elle a été remplie de nombreuses expériences plus enrichissantes les unes que les autres. (facile à dire maintenant !)
Mon premier joint, j’ai du le fumer vers mes douze ans et prendre mon premier acide vers les quatorze. Et très vite je deviens accro aux drogues dures… légales (médicaments, alcool, tabac…) comme aux illégales (canabis, LSD, cocaïne…)
A 21 ans, je décroche des drogues dures… enfin presque, car j’ai décroché de l’alcool qu’à 37 ans. (La drogue dure la plus difficile à arrêter car on en trouve partout, quelque soit le milieu social).
Et c’est à 37 ans que j’ai pris conscience : « Je ne me souviens pas d’une seule fête où je n’ai pris aucun produit ! »

En 1989, les symptômes d’une maladie, la recto-colite-hémoragique, font leurs apparitions (inflamations et ulcères au colon, voir l’info sur le site : La rectocolite hémorragique).
A cette époque, je me dirige vers des métiers de montagne. En 1991, je démarre une formation d’accompagnateur en moyenne montagne.
La maladie m’affaiblissant, je décide en 1992 de participer à un stage de guide de Pays, un métier concernant toujours la découverte de la montagne mais plus spécifiquement le patrimoine donc une activité beaucoup moins physique.
En 1994, estimant ne plus pouvoir prendre la responsabilité d’un groupe de touristes, je décide de cesser mon métier d’Accompagnateur en Moyenne Montagne, de Guide de Pays et toutes activités physiques et sportives.

A cette époque, je crée une entreprise commerciale mais la fatigue causée par la maladie et des raisons familiales m’obligent à cesser cette activité en 1997.

Et c’est à ce moment que j’arrête l’alcool et que je décide de prendre ma vie en main et d’en faire quelque chose de constructif.
Après plusieurs années de convalescence, je participe à une formation de reclassement professionnel en informatique par la COTOREP à 2ISA de Millau en 1999. Aujourd’hui, grâce à cette formation, je suis capable d’écrire mes livres et d’effectuer moi-même toutes les étapes jusqu’à l’imprimeur, et de préparer moi-même les maquettes, les affiches et différents documents.

Dan-leconteur-colporteur-de-mots

Comment j’en suis arrivé à écrire des contes ?

En juillet 2000, je fais la connaissance de Tibétains dans les Alpes. En écoutant les histoires de ces moines et nonnes tibétains (dont Palden Gyatso qui a passé 33 ans dans les prisons chinoises), je me suis senti mal à l’aise de me plaindre de ma maladie.
J’ai créé une association de soutien au peuple tibétain (le RIL Tibet) par des actions politiques. Grâce à cette association, je suis en contact avec des députés européens oeuvrant pour les droits de l’Humain et je suis invité à des séminaires au Parlement Européen et au Conseil de l’Europe. Je suis aussi très souvent en contact avec des Tibétains qui me permettent de prendre conscience de certaines valeurs.

Je quitte Millau en 2002 et pars à la rencontre des membres de l’association. Au fur et à mesure des rencontres, des débats prennent forme concernant les valeurs que nous enseignent les Tibétains (ce que j’appelle « l’esprit tibétain »).

De plus en plus de jeunes que je rencontre me demandent d’organiser des débats, et les thèmes viennent d’eux-mêmes en fonction des échanges d’expériences comme la drogue, l’alcool, le divorce, la maladie, le respect, la tolérance… nous partageons nos expériences.
Des jeunes de 16 à 20 ans débattent sur des sujets d’actualité avec un adulte qui pourrait être leur père, mais qui ne représente aucune autorité.
Au fur et à mesure des rencontres, j’utilise des métaphores pour faciliter la compréhension. Et ces métaphores deviennent rapidement des contes.
Plutôt que de faire des conférences sur ces thèmes, je pense qu’il est plus judicieux de les aborder sous forme de contes, d’apporter ma propre expérience en leur parlant de leur Histoire.

En février 2003, je participe à ma première retraite de méditation Vipassana (10 jours de méditation silencieuse) que je fais deux fois par an aujourd’hui.

J’écris mon premier conte en octobre 2003, un spectacle (La route ou le sentier ?) et me produis devant un public dès décembre de la même année.
Par la suite je conte devant tout style de public (du festival de punk au centre de vacances).

Fidèle à cette idée de débats avec les jeunes, en plus de mes spectacles, j’organise aujourd’hui des contes-débats et des ateliers-conte dans les collèges et les lycées au profit de l’association pour le respect des droits des enfants : « La Communauté des Sceaux« .